Cuisiner les plantes sauvages
La nature nous offre par surabondance des plantes, dont certaines poussent sans avoir besoin de les cultiver spécifiquement. Avec de bonnes connaissances en botanique, il est possible de les récolter et elles peuvent être utilisées en cuisine. Je suis allée suivre un atelier au CINE le Moulin à Lutterbach (Haut Rhin, Alsace) avec Marlène pour apprendre à les reconnaître, les cueillir, les préparer et enfin les cuisiner. Les plantes sauvages comestibles peuvent être utilisées pour leur saveur agréable ou pour leurs propriétés, en tisanes, infusions, décoctions, sirop, etc. Il faut apprendre à savoir discerner car certaines sont intéressantes pour la totalité de la plante, d’autres par leurs feuilles, leurs fleurs, ou leurs fruits. Beaucoup de plantes sauvages s’utilisent comme des légumes ou en salade : bourrache, pissenlit, …
L’atelier commence par un tour au jardin, à la découverte des plantes sauvages, sous une douce pluie, dans un atmosphère spéciale.
Tussilage | Bourrache officinale |
Bardane | Ortie |
Sureau | Achillée millefeuille |
Nous avons vu de nombreuses plantes, et Marlène nous a donné plein de précieux conseils pour savoir où et quand les ramasser, à quel moment, quelles sont les précautions d’usages, puis nous sommes rentrés avec nos cueillettes de plantes pour cuisiner.
Nous avons réalisé :
- un jus de pomme à l’ortie
- du houmous à l’ortie
- des boulettes de chèvre au lierre terrestre
- des croissants au fromage de chèvre et achillée millefeuille
- des galettes à la bourrache
- des tuiles de consoudes
Voici la recette des croissants, idéale en entrée ou pour un apéritif :
Dans ma vie d’avant, je faisais le ménage à fond le samedi matin, ou alors c’était les courses en supermarché… Depuis ces changements de mode de vie, orientée vers le zéro déchet et le minimalisme, la vie est plus légère et beaucoup plus simple. Le temps est libéré, et c’est l’occasion de faire de belles rencontres et d’apprendre des connaissances nouvelles, tout en s’émerveillant de la beauté de la nature, que la vie est belle !
Plus d’infos : http://www.moulindelutterbach.fr
https://www.facebook.com/cine.lemoulin
Super article! Tout ça me donne pleins d’idées 😉
Je ne suis pas trop plantes, par contre j’adore la limonade de sureau, et c’est année, j’ai donc décidé d’en faire 10l (soyons fou). J’ai laissé tomber par contre la gelée aux fleurs de sureau, mais j’espère bien refaire la gelée au baie de sureau que j’ai adorée. Ah, j’allais oublié : la gelée de pissenlit : c’est presque du miel !
Il y a à Bergheim une boutique de confitures à partir des fleurs et baies sauvages de la région. Et la propriétaire a également édité un petit livre de recettes que j’aime bien.
oui, la limonade de sureau est un délice ! Quelle est l’adresse à Bergheim ?
Allez je me motive, une heure de RER et je prépare l’apéro !
Faites attention avec la consoude. N’en abusez pas 😉 Elle a tendance a être hépatotoxique par accumulation.