Plimez-vous la vie !
Si j’avais su avant…. ma vie de femme aurait été plus facile. Moins de douleur, moins d’inconfort, moins de dépenses et moins de déchets ! Lorsque j’ai découvert PLIM, une jeune entreprise française spécialisée dans de jolies protections pour l’intimité féminine, ma vie a basculé dans le confort, pendant une période du mois qu’en général on n’apprécie pas trop, et la petite phrase qui me trottait dans la tête toute la journée « vivement que ça passe » s’en est allée aussi. Enfin j’avais trouvé une vraie solution hygiénique et écologique, en coton ultra doux issu de l’agriculture biologique, 100% fabrication française, en tissus colorés qui évoquent la joie et le peps. Piquée de curiosité, j’ai eu envie de savoir comment Plim est née.
« IL ÉTAIT une fois … Capucine, une jeune ingénieure qui en 2005 voyage aux USA. Sa bonne étoile met sur sa route une amérindienne qui se fabrique de jolies protections intimes … lavables, en tissu. Dans cette culture le sang est sacré, on ne met pas de plastique sur notre partie féminine « honorée » et on accueille ses « lunes » avec sagesse, amour, en recueillant son sang pour le remettre symboliquement à la terre. Hum… la petite française rigole, mais troublée elle essaye et … ça lui change la vie. Elle crée en 2009 l’entreprise Plim qui innove en créant les protèges slips et serviettes hygiéniques en coton bio, les plim. Merci Capucine ! »
J’ai été surprise au début par la finesse de la Plim, et de son confort, on n’a pas l’impression d’avoir quelque chose d’épais au fond de la culotte, et je me suis demandée comment c’était conçu, pour garantir cette légèreté tout en faisant une barrière efficace contre les flux. Une Plim est fabriquée de la manière suivante :
- Un doux coton bio dessus et dedans spécialement tissé et conçu pour diriger le flux dans la longueur de la plim et pour éviter les fuites sur les bords. On est au sec !
- Côté culotte, une membrane imperméable et respirante qui évite les fuites et les odeurs. Finies les irritations et démangeaisons !
- 2 boutons-pression pour adapter la plim à la largeur du slip et au flux.
- Repliée sur elle-même, la membrane technique à l’extérieur évite fuites et odeurs et permet d’emporter partout sa plim propre ou utilisée.
Ma préférée, est la plim PLUS. Et pour l’entretien, rien de plus facile ! Elle se lave en machine à 40°C avec le reste du linge fonçé. Je la fais tremper au préalable, à l’eau tiède en frottant de temps en temps avec mon savon au fiel pour les tâches difficiles. Puis, direction la machine à laver. Une Plim a une durée de vie de 5 à 10 ans ce qui permet de réduire la quantité de déchets et aussi de faire de belles économies !
A VOIR => Des conseils pour choisir et laver les plim : entretenir et laver ses plims
En plus de mes jolies Plim, j’ai opté pour une cup menstruelle Lunacopine, rose bien sûr; ma couleur préférée ;-). Une vraie révolution dans mon quotidien, puisque depuis que je l’utilise, je n’ai plus de douleurs, fini les petites pilules chimiques en début de cycle ! C’est une alternative pratique, écologique et économique aux tampons, surtout lorsqu’on sait ce que contiennent ces produits…. ça fait froid dans le dos. La cup existe en 2 tailles pour gérer au mieux son flux, elle est fabriquée en silicone médical, il n’y a pas de fuite car elle épouse parfaitement les parois du vagin, on la vide donc moins souvent qu’un tampon, et de nombreux conseils existent pour nous guider la première fois : plus d’infos sur la coupe menstruelle Lunacopine
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Cerise sur le gâteau, cela fait longtemps que je cherchais des cotons démaquillants lavables de couleurs, car le blanc à la longue, ne reste pas super blanc, et j’ai trouvé chez Plim lors de la Foire Eco Bio de Colmar des cotons réutilisables très doux en coton bio et molleton de chanvre, biface, un côté pour les huiles, et l’autre en flanelle pour les hydrolats ou simplement pour l’eau. Je trouve que c’est un produit idéal pour les peaux sensibles, car il est constitué de fibres naturelles uniquement.
Super article ! Moi aussi je me suis mise aux coupes menstruelles, au début je disais beurk mais en fait c’est beaucoup plus hygiénique qu’un tampon ou qu’une serviette 🙂