Baume et macérat de pâquerettes

Au printemps de jolies petites fleurs parsèment les pelouses, les pâquerettesnom latin bellis perennis. Son nom viendrait du fait que cette vicace fleurit en général à la période de Pâques. Cette fleur a de nombreux atouts, riche en saponines, en tanins, en flavonoïdes et en mucilages. Les fleurs et les feuilles fraîches permettent la fabrication de teinture mère homéopathique. Astringente, tonifiante et cicatrisante, la pâquerette possède de multiples propriétés. Les fleurs de pâquerettes sont utilisées en thé et en infusion, réputées agir contre un ensemble de symptômes (toux, maladies de peau, maux de tête, etc.). Comestibles, ayant un léger goût de noisette, elles agrémentent les salades, les sauces,  les soupes et même les ragoûts ! Certains les préparent aussi en version lactofermentée. 

En cosmétiques, reconnue pour ses propriétés raffermissantes, la pâquerette agit comme tonique cutané en nourrissant et restructurant la peau fatiguée. C’est une solution naturelle et très économique, car il est possible de décliner à la maison plusieurs produits : le macérat de pâquerettes, et un baume tenseur

 

 

Recette du macérat de pâquerettes

Apaisante, cette huile obtenue à partir de la macération des fleurs permet de maintenir l’élasticité de la peau, en régénérant le film hydrolipidique.  S’utilise sur le visage et l’ensemble du corps. Il existe des versions avec des fleurs fraîches et d’autres avec des fleurs séchées. 

 

Ingrédients

  • Huile biologique – jojoba, tournesol, amande douce, ou autre
  • Fleurs de pâquerettes fraîches
  • Alcool à 70° ou 90°

Matériel

  • Pot en verre
  • Filtre
  • Entonnoir
  • Flacon en verre pour conserver le macérât

Préparation

Cueillir les pâquerettes, enlever la tige. Les rincer si nécessaire, et bien les égoutter. Utiliser les fleurs fraîches ou les faire sécher sur un plateau (minimum une journée) en fonction de l’option que vous avez choisie.

Stériliser un pot en verre – avec de l’alcool à 70° ou 90°.

Mettre les fleurs dans le pot désinfecté et les recouvrir de l’huile choisie.

Fermer et secouer doucement pour bien mélanger et stimuler les principes actifs liposolubles des fleurs (qui vont imprégner l’huile).

Ré ouvrir légèrement le pot afin de laisser sortir l’humidité restante, le macérat doit pouvoir respirer. Il est possible de mettre un tissu épais à la place du couvercle maintenu à l’aide d’une ficelle. 

Poser le pot environ un mois à la lumière, en remuant de temps en temps. 

Filtrer alors le macérat, pour obtenir une huile pure, et la transvaser dans un flacon. Si vous utilisez des huiles qui s’oxydent facilement, il est conseillé de rajouter de la vitamine E.  Étiqueter  avec la composition et la date du jour. Je conserve mes macérats en général 1 an en moyenne.

Personnellement, je préfère la version avec les fleurs séchées, qui garantit une absence de risques d’éventuelles moisissures, l’humidité étant l’éternel problème à gérer quand on fabrique des cosmétiques maison. 

Ce macérat va me permettre de fabriquer un baume « tenseur ».

Recette du baume 

Ingrédients

  • 20 gr de macérat de pâquerettes
  • 10 gr d’huile de coco
  • 20 gr de beurre de karité
  • 10 gr cire d’abeille
  • 0,2% de vitamine E
  • Alcool à 70° ou 90°

Matériel

  • pot en verre
  • bol en inox
  • casserole (pour bain marie)
  • maryse

Préparation

Désinfecter les ustensiles à l’aide de l’alcool, ainsi que le plan de travail.

Faire fondre la cire d’abeille au bain marie dans un petit bol en inox. Rajouter le beurre de karité, puis l’huile de coco. Une fois que tout est bien fondu et homogène, rajouter hors du feu le macérat de pâquerettes et la vitamine E, bien mélanger.

Transvaser dans un pot en verre stérilisé. Étiqueter avec la composition et la date du jour. Ce baume s’utilise sur tout le corps, mais particulièrement aux zones qui ont besoin d’être raffermies ! À refaire chaque année….

 

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